Clémenjour. 歌詞欄(Lyrics)Le matin — ou bien l’ultime veille — s’ouvrit comme une paupière fissurée non pour livrer la lumière mais pour laisser choir un soupir d’ivoire éclat plus ancien que l’aube plus fragile qu’une mémoire sans visage. La clémence goutte invisible se répandit dans les interstices de l’air : chaque ombre devint prière chaque prière devint effacement et l’effacement lui-même se couronna d’un silence plus éclatant que toute voix. Ô jour dissous — ou peut-être jamais advenu — tu n’es ni larme ni éclat mais un miroir suspendu où se reflète le vide vêtu de tendresse. Là l’homme exilé de son propre cœur avance à tâtons dans un sanctuaire sans autel buvant une douceur qu’il ne peut nommer et qui déjà se défait comme sable dans une paume fermée. |